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Une consommation plus respectueuse de l'environnement

La crise sanitaire a confirmé les pratiques d’achat des français dans des modes de consommation plus respectueux de l’environnement. Alors comment ont réagi les enseignes de la grande distribution sur le marché ?

Les restrictions sanitaires liées à la covid-19 qui touchent la France depuis plus d’un an ont induit de profonds changements, et ce, dans de nombreux domaines. Dans le secteur de la distribution, les enseignes ont adopté de nouveaux moyens pour garantir leur développement et le lien avec les besoins du consommateur. Afin d’optimiser les ventes et d’assurer une satisfaction client optimale, de nombreuses enseignes ont utilisé davantage l’outil digital dans leur stratégie commerciale. Cela a engendré l’accélération de nouveaux usages comme le click&collect, le drive ou encore le liveshopping, jugé comme innovant par 69% des français. Pour 2020, on comptera une hausse de 6% du chiffre d’affaires concernant les ventes en ligne. (Keyrus, Comarketing)

Ce qui ressort également de cette forte digitalisation, ce sont les nombreuses opérations communiquées en ligne par les enseignes, concernant le respect et la protection de l’environnement. En effet, avec les nouveaux modes de consommation apparus en 2021, les français sont beaucoup plus attentifs aux dépenses effectuées et  à l'impact environnemental des produits achetés. Ainsi, 38% choisissent leur enseigne en fonction de la politique environnementale menée et 81% estiment que les efforts entrepris par les enseignes à ce sujet sont essentiels pour lutter contre la crise environnementale. (Opinionway, Magasinresponsable)

Face à cette prise de conscience collective et aux attentes des consommateurs, les enseignes ont adopté des gestes plus respectueux de l’environnement dans leur activité.

Vers une consommation écologique ? 

Soucieux de l’origine et de la qualité des produits achetés, les consommateurs français sont nombreux à privilégier les commerces de proximité indépendants, centrés sur le bio, le bien-être et le local. Ce mode de consommation est aussi un bon moyen de favoriser des déplacements plus écologiques avec la marche, la trottinette ou encore le vélo. Ainsi, l’impact des transports sur l’empreinte carbone est diminué en limitant les trajets en voiture, grâce à une offre au plus proche de chez soi. Pour les enseignes de la grande distribution, la proximité est également devenue un point crucial. Le déploiement des drives piéton a rencontré un grand succès auprès des consommateurs, séduits par la rapidité du concept à 92% (Kantar)

Toujours dans cette optique du mieux vivre et du mieux manger, les Français ont consommé 12% supplémentaires de produits issus du commerce équitable en 2020 par rapport à l’année précédente, soit un nombre d’achat réunissant 1,83 milliards d’euros pour ce secteur. Cette croissance concerne à la fois les produits équitables d’origine internationale (+8,15%) et les produits équitables d’origine France (+21,6%). (Ecommercemag) 

Des initiatives plus responsables du côté des GSA...

Avec ces nouveaux modes de consommation, nombreuses sont les enseignes de la grande distribution alimentaire à proposer une plus large gamme de produits engagés issus du commerce équitable. Lors de la “Quinzaine du commerce équitable”, Casino, Franprix et Lidl ont chacun mis en avant leurs engagements auprès d’une consommation plus responsable, au travers de produits bio, labellisés Max Havelaar France. La qualité des produits a ainsi pris une place prédominante dans le secteur du commerce de détail. La présence de labels, de nutri-scores et d’éco-scores joue un rôle important dans le parcours d’achat des consommateurs, qui y voient  une certaine “certification” sur un produit en particulier. 

Autre nouvelle tendance du marché, la vente de produits en vrac. Aujourd’hui, c’est plus d’un Français sur deux, soit 56%, qui indique acheter des produits en vrac pour des raisons écologiques évidentes, telles que la réduction des emballages et du gaspillage alimentaire. La loi prévoit d’ailleurs d’imposer un minimum de 20% de vrac dans les grandes surfaces d’ici 2030.

… Et des GSS 

Si la dématérialisation des tickets de caisse ou bons d’achat est de plus en plus fréquente dans les GSA et GSS, notamment grâce au déploiement d’applications mobiles, celle-ci sera imposée à toutes les surfaces de vente d’ici 2023 par le code de l’environnement. La finalité étant de limiter le gaspillage de papier, mais également les substances chimiques contenus dans ces derniers.

Toujours dans une démarche éco-responsable et de durabilité, la “seconde main” s’est elle aussi très bien développée depuis la crise sanitaire. Selon une étude menée par Oney France, 44% des français souhaiteraient acheter davantage de produits de seconde main. Face à cet engouement de plus en plus important, une grande majorité d’enseignes élargissent leurs services en s’engageant dans ce système d’économie circulaire grâce à des plateformes de ventes dédiées. C’est le cas de La Redoute avec “La Reboucle”, Orchestra avec “Orches’troc” ou encore Tape à l’oeil avec “MyTAO”, dont l’ambition consiste à recycler au lieu de jeter.

Tandis que les dépenses PGC-FLS évoluent vers une consommation plus respectueuse de l’environnement, les opérations d’ordre écologique se multiplient sur le marché de la grande distribution. Au cœur des nouvelles tendances, d’autres initiatives sont lancées par les enseignes comme Les Mousquetaires et l’opération "Ensemble pour le climat", E.Leclerc avec "Nettoyons la nature” ou encore H&M avec “Role Models”.

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